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RESUME PLANUT

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Le contexte national est marqué par l’adoption d’un ensemble d’outils majeurs de planification politique, économique, social et culturel, dont la Loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l’État, la Vision Cameroun 2035, le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) et la Stratégie du Développement du Secteur Rural (SDSR).

Le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) est la déclinaison de la vision pour la décennie 2010-2020. Adopté en novembre 2009, il place le défi de la croissance et de la création d’emplois au centre des actions du Gouvernement en faveur de la réduction de la pauvreté. Il constitue le cadre de référence de la politique et des actions du Gouvernement, et, conformément à la Déclaration de Paris, le lieu de convergence de la coopération avec les partenaires techniques et financiers en matière de développement.

La Stratégie de Développement du Secteur Rural (SDSR) horizon 2020 qui a été validée en février 2015, se fixe pour objectif global de : « réussir la transition raisonnée du secteur rural vers une économie de croissance verte et inclusive qui assure un développement durable, permet d’atteindre le stade de pays émergent à l’horizon 2035 et réduit les inégalités sociales ».

Le secteur rural, qui réalise de 19 à 21% du PIB, est le principal pourvoyeur d’emplois au Cameroun.

La mobilisation de ressources importantes pour le développement des filières animales porteuses de croissance, génératrices d’emplois et aptes à assurer la sécurité alimentaire de la nation constitue une priorité du Gouvernement dans le cadre de sa politique de diversification de l’économie nationale.

A cet effet, de nombreuses initiatives en faveur du secteur rural en général et du secteur de l’élevage, des pêches et des industries animales en particulier, viennent booster les actions en cours conduites par le MINEPIA et financées par le Budget d’Investissement Public (BIP). Ce sont notamment :

  • le Programme AGROPOLE financé par l’État qui compte déjà plus d’une dizaine de projets dans le secteur de l’élevage et dont les appuis accordés peuvent être évalués à plus de 20 milliards de FCFA ;
  • les Programmes C2D (Contrat Désendettement Développement) financés par l’Agence Française de Développement (AFD) qui contribuent à améliorer la compétitivité des exploitations familiales ;
  • les actions de la Banque Mondiale dont le Programme National de Développement Participatif (PNDP) et en particulier le Projet d’Amélioration de la Compétitivité Agricole (PACA) et dont l’impact est significatif sur les filières avicole et porcine nationales ;
  • le Programme d’Amélioration de la Productivité Agricole (PAPA) financé par le Fonds Européen de Développement (FED) et notamment le Volet Appui au Développement de la Filière Laitière (PAPA/ADFL).

D’autres actions complémentaires sont en cours d’identification. Il s’agit du :

  1. Projet de Développement de l’Elevage (PRODEL) avec l’appui de la Banque Mondiale ;
  2. Projet de Développement des Infrastructures d’Elevage (PRODINEL) avec la Banque Islamique du Développement et ;
  3. Projet de Modernisation des Infrastructure d’Elevage et de la Pêches (PROMISEP) avec la Banque Africaine de Développement ;

Le Ministère de l’élevage s’est investi depuis 2012 à améliorer l’inspection sanitaire vétérinaire à travers la certification à usage de l’estampillage des viandes contrôlées dans les abattoirs et la mise à la disposition des bouchers et des mairies des camionnettes et tricycles isothermes pour l’usage du transport des viandes dans les conditions salubres par les bouchers. Par ailleurs la construction des entrepôts frigorifiques est encore un signe d’avancée. Cependant, le bout de la chaine reste encore à être amélioré. Les boucheries qui desservent nos marchés sont d’un standard qui ne satisfait pas aux normes et ne garantissent pas la sécurité sanitaire des aliments.

C’est pour palier à ce manquement que le MINEPIA saisi l’opportunité qu’offre le Chef de l’Etat à travers le Plan d’Urgence Triennal lancé en décembre 2014 , pour apporter une réponse à titre pilote à la problématique de la mise à la disposition des consommateurs des viandes saines, et promouvoir le développement des métiers de la viande, qui constituent pourtant un grand potentiel de résorption du chômage des jeunes.

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